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Soudan, nouvelle mobilisation à Khartoum malgré la répression violente

Nouvelle journée de protestations à Khartoum, toujours de la répression et du sang, tant parmi les manifestants que parmi les forces de sécurité.
Pour la première fois il y a une victime parmi les policiers, un officier qui dirigeait le service de sécurité dans la zone de Bahri.
Les protestations se sont intensifiées lorsque des gaz lacrymogènes ont été lancés sur les milliers de manifestants qui se dirigeaient vers le palais présidentiel de Khartoum pour manifester contre le coup d’État militaire du 25 octobre dernier. Deux personnes ont été tuées par balle et au moins 10 ont été grièvement blessées.

Après des heurts meurtriers, ces dernières semaines , Khartoum a de nouveau vibré cej jeudi dernier au son d’un pouvoir civil. Des milliers de Soudanais sont de nouveau descendus dans la rue, refusant de désarmer face aux militaires putschistes.

Pas de violences signalées cette fois, pas comme celles de jeudi, qui ont fait au moins cinq morts, selon un syndicat de médecins. Quatre manifestants ont été tués par balles à Omdourman, un quartier de Khartoum. Un cinquième a succombé aujourd’hui à ses blessures, après avoir été touché lui aussi par balles.

Indignation internationale

Ces violences, mais aussi les attaques contre les médias – ont suscité l’indignation des Européens, mais aussi du secrétaire d’État américain Antony Blinken, qui s’est dit « profondément troublé ». Deux journalistes de la télévision saoudienne Asharq qui ont filmé la mobilisation de jeudi ont été relâché ce vendredi après-midi.

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