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Centrafrique, la sens de la présence de la mission MINUSCA

Le 3 février s’est tenu aupres du Camp Moana de M’Poko la cérémonie de passation
de commandement à la tête de l’EUTM-RCA (European Union Training Mission in
the Central African Republic) entre le Général français Jacques de Montgros et le
Belge Jacky Cabo. L’EUTM-RCA, qui réunie les forces de l’Union Européenne, est
présente en Centrafrique depuis 5 ans afin de renforcer les capacités des forces
armées cetrafricaines, qui doivent faire face à une montée des crises sécuritaires dans
le Pays.
Dans les mêmes jours, les habitants du village Antogo Bakari ont été victimes d’un
attaque par main du groupe rebelle de l’UPC, qui a provoqué la mort de trois
personnes, alors que trois filles ont été violés sous le silence complice de la
MINUSCA (United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the
Central African Republic), qui a une base à moins de 10 km du lieu des crimes. Elle a
refusé volontiers d’intervenir et a attendu deux heures avant de faire un semblant de
patruille dans cette localité.
La mecontentement qui monte de ce petit village est seul une illustration du sentiment
répandu dans le Centrafrique envers la présence des forces des Nations Unies (NU).
Ce qui a été constaté est que dans la plus part des fois les bases de certains
contingents de la MINUSCA ne sont pas trop loin des villages attaquées par le
milices et malgré cela les casques bleus attendent toujours à intervenir, tout comme
un médecin qui arrive après la mort du patient.
Les éléments de l’UPC, mais également les autres groupes rebelles, commettent
plusieurs exactions et ensuite rentrent sans gene et sans que les casques bleus se
trouvant de pres ne puissent intervenir pour défendre une population civile terrorisée.
Un autre épisode qui a soulevé des critiques vivaces a été dénoncé de la part du
député Ernest Mizédio, qui, dans une sortie médiatique, a parlé d’une manœvre de la
MINUSCA avec la Cour Pénale Spéciale (CPS). Cela fait suite une révolte de la
population de la ville d’Obo, située à l’est de la RCA, contre la MINUSCA coupable
d’avoir ramené par voie aérienne des éléments rebelles de l’UPC d’Ali Darassa devant
être jugés à Bangui pour les crimes commis dans la région, mais relâchés par la suite
par la CPS. Choquée de les voir ramener sans être jugés pour leurs crimes, la
population d’Obo s’est farouchement opposé contre leur présence dans la ville. Une
vive tension qui a obligé la MINUSCA de les déporter d’Obo vers une autre localité.
Les nombreuses critiques portent sur le sens de la présence de la MINUSCA sur le
territoire Centrafricain, car elle n’a jamais été à la hauteur d’empêcher les actes
criminels et terroristes qui touchent le Pays. La MINUSCA est accusée par les
centrafricaines d’être passive face évènements catastrophiques qui perdurent dans le
Pays.
Un autre accusation envers la MINUSCA serait que certains contingents s’engagent
systématiquement avec les rebelles dans un but lucratif et cela a été démontré par la
découverte, en novembre 2021, d’un résau de contrabande opérant par l’intermédiaire
du contingent portugais de la MINUSCA, ce qui a aggravé les préjudices sur la
réputation de celle-la et a conduit le Reprèsentant spècial du Secrétaire général des
NU a demander les démissions. Cela est très grave car les missions de peace-keeping
se déroulent sous le contrôle politique du Conseil de sécurité, organe supérieur avec
la charge de maintenir la paix et la sécurité internationale, qui le confie au Sécretaire
général. Ensuite, elui-ci nomme un Représentant spécial opératif sur le camp et un
Commandant suprème chargé de la chaine de commandement. On s’interroge sur qui
doit répondre pour les conduites de ceux qui opérent dans le cadre de la MINUSCA,
en particulier les violations des droits de l’homme, à savoir les militaires
individuellement, les États les fournissant, les NU, comme il a été décidé par cetaines
cours internationales, ou les trois ensamble. Par la résolution 2272 (2016) le Conseil
de sécurité a. en effet, demandé aux États de renforcer les mesures pour prévenir et
réprimer la commission de crimes commis par les peace-keepers et au Secretaire
général de substituer le contingent national si l’État de nationalité des militaires n’est
pas en mesure d’exercer ce contrôle.
On s’interroge sur le rôle des missions de l’ONU, qui sont chargés de garantir la
sécurité intérieure dans le cadre d’États fragiles situés dans des zones de conflict.
Il y a eu pleusiers générations de missions de paix des NU, dont les fonctions se sont
de plus en plus répandues après la Guerre Froide. Le premier exemple a été
représenté par l’UNEF I, en 1956, pour faire face à la crise de Suez. Les missions de
peace-keeping pareilles visaient à s’interposer aux parties en conflit pour garantir les
mesures de cesser le feu et empêcher la reprise des hostilités. Ces missions
demandent le consentement de l’État sur lequel elles opèrent, doivent maintenir la
neutralité, doivent limiter l’usage de la force à la légitime défence des militaires et à
la protection de la mission en général, doivent engager les militaires par le
trouchement d’accords entre les NU et les États membres. En outre leur direction est
confiée à un Commander-in-Chief nommé par le Sécretaire général.
Mais arès la Guerre Froide, ces missions de paix ont modifié leur conception en
faveur d’une administration térritoriale visant à garantir la sécurité interne d’États
faibles ou des failed States. Après un conflit, elles conduisaient plutôt l’État vers un
processus démocratique par le biais de l’exercices de fonctions souvraines aussi bien
militaires que civiles, telles comme la souvreillance sur le respect des droits de
l’homme, l’assistence humanitaires, le contrôle des élections et ainsi de suite.
Dans un troisième model de missions, elles visaient à l’imposition de la paix par le
biais de l’usage de la force militaire. Un dernier type d’opérations de paix demanderait
la création de contingents permanent des NU, ce qui toutefois n’a pas été formé.
Dernièrement, la résolution n. 2382 (2017) a introduit les missions de paix de police,
les police peace-keeping, où il est toujours privilégié un approche politique pour la
solution du conflit.
Maintenant, ces missions de paix sont également des missions militaires, donc elles
seraient autorisées à l’usage de la force armée. On ne comprend donc leur fonction si
celle-ci est réléguée à un simple patrouillement des territoires. La population
centrafricaine n’a pas besoin d’une présence discrète, mais plutôt d’une protection
effective. Il semble que l’EUTM-RCA génère plus de confience dans la population
centrafricaine, en raison de la collaboration mutuelle entre l’Europe et la Republique
Centrafricaine, car l’engagement de l’EUTM est celui de renforcer les forces armées
centrafricaines afin de garantir la sécurité de leur propre population. Il semble que
l’engagement européen fonctionne mieux de celui onusien.

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